Saturday, February 25, 2006

Logic of collective action / Logique de l’action collective.

A French post will follow / Un post en francais suit
Thoughts and reflections on environmental consciousness: Global Warming is a global negative externality problem. Cooperation is a key word to face this global problem. However, there are two types of cooperation: international cooperation and national cooperation. In this post, the focus will be on the latter form of cooperation. Why debating cooperation? It is obvious that – our – current actions will influence and affect future generations’ choices. The ultimate objective of sustainable development is to get rid of the “intergenerational dictatorship”. We would expect future generations to live in the same Environment as ours. The idea behind “eco-development” was debated for the first time in Stockholm (1972) in a UNO conference. Moreover, the concept of Sustainability was introduced for the first time by Norway Prime Minister, Mrs. Gro Harlem Brundtland. Sustainable development “is development that meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs”. Question: is there any incentive that drives people to cooperate, target a common goal, work on a collective project, and face the same destiny? Put differently, what do we need to push Tunisians to cooperate toward sustainability? The answer is quite complex. Naomi Klein criticizes in “No Logo” the actual marketing system. She states clearly that this system creates – non-sustainable – lifestyles. This idea is emphasized differently in “the corporation”. Freud's Civilization and Its Discontents deals with social anxiety. Men are self-destructive in a way. This innate destructiveness is materialized by a “non-sustainable” way of living. Nowadays, three main behavioral schemes are detected: opportunistic, altruistic, and selfish. Which one ensures sustainability? The latter is not suitable for sustainable development. Sketching a mixed profile (opportunistic and altruistic) seems to be the optimal solution. Olson describes in his seminal work “the logic of collective action” two main conditions that drive group collaboration namely, (i) group objectives are a kind of public good; all group members can consume it freely, and (ii) being self-motivated, group members will adhere to a group to maximize their interests. It is clear that in the actual context condition (ii) is fully satisfied while condition (i) is partially fulfilled; hence the need to move from a selfish lifestyle to a more altruistic lifestyle. This is the Drive for sustainable development. Kyoto is more than an environmental agreement; it needs different economic adjustments and big social and cultural shifts. One way to do this is to not only ensure countries’ cooperation but also citizens’ collaboration. Maintaining a growing and abusive way of exploiting natural resources will harm all ecosystems and all natural systems. Technology is an alternative solution but not THE solution. Indeed, the sustainability triad (economy – environment- society) is reached when there is equilibrium between consumption of natural resources and renewal of these resources.
Points de réflexion sur la conscience environnemtale: Le problème du réchauffement planétaire est un problème d’externalité globale. Il est bien connu que pour résoudre ce genre de problème la coopération est le mot clef. Il y a deux types de coopération; une coopération au niveau internationale entre pays, et une coopération nationale au niveau des citoyens. Dans ce post je vais m’attarder sur le deuxième type de coopération. Pourquoi parler de cela? Il est évident que nos actions présentes affectent les choix des générations futures. Le développement durable vise à limiter ce « despotisme environnemental » intergénérationnel. En effet, les générations futures, comme les générations actuelles, ont droit à un Environnement intact. L’idée d’éco-développement a été avancée en 1972 à la Conférence de l'O.N.U. à Stockholm comme alternative à la domination économique. Plus récemment, c’est en 1980 que le terme anglais « sustainable development » a vu le jour pour la première fois dans la stratégie mondiale de la conservation ; cette notion est encore essentiellement environnementale. Il faut attendre la publication du rapport « Notre avenir à tous » en 1987, rapport réalisé sous l’égide de l’O.N.U. par Madame Gro Harlem Brundtland, premier ministre de la Norvège, pour avoir une référence claire au concept communément appelé aujourd’hui le « développement durable ». Il est défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Une question s’impose donc : Qu’est-ce qui fait qu’un groupe humain est en mesure de vivre et d’agir ensemble, de s’accorder sur une commune intention, orientation, sur un projet collectif, une commune destinée ? En d’autres termes que faut il pour assurer la coopération des tunisiens afin d’atteindre l’objective de développement durable ? La réponse est complexe. Dans « No Logo », Naomi Klein propose une critique virulente du système marketing actuel qui ne fait que vendre des modes de vie - et là j’ajouterai - « non soutenables ». Cette idée est bien reprise dans « the corporation ». Freud de son côté parle de « tension intolérable » dans son ouvrage « Malaise dans la civilisation » (1930). Son idée est simple : dans les sociétés modernes, l’humanité est capable de s’autodétruire définitivement montrant ainsi que ce qui lui avait (l’humanité) permis de progresser devenait la cause de son effondrement. En somme, dans ce 21eme siècle nous faisons face à trois types majeurs de comportements : opportuniste, altruiste, ou égoïste. Lequel est « soutenable »? Certainement pas le dernier! Un mix du 2eme and 3eme semble plus approprié. Olson dans son ouvrage séminal « logique de l’action collective » explique clairement que premièrement un objectif commun équivaut à un bien collectif pour les membres d’un groupe. Et la spécificité du bien collectif est que personne (du groupe) ne peut être exclu de sa consommation. Deuxièmement les individus poursuivent toujours leur intérêt propre – ils ne participent dans un groupe que pour satisfaire leurs propres besoins. Encore une fois le deuxième objectif est atteint alors que le premier est – partiellement – atteint. Le bien public de développement durable est disponible sur le marché mais sa consommation n’est que limitée. En favorisant des changements socioculturels et socio-économiques, l’objectif du développement durable est de promouvoir un autre modèle de développement que celui adopté par les pays riches depuis la deuxième guerre mondiale. Kyoto n’est pas seulement une cause environnementale, c’est aussi un problème économique majeur et une mutation sociale profonde. En effet, protéger l’environnement, assurer une équité sociale et économique demande un effort de toutes les parties concernées que ce soit Nations ou citoyens. Une production et une consommation abusives entraîneront sans équivoque un important préjudice aux différents systèmes naturels. Il devient donc invraisemblable que la Technologie puisse à elle seule réduire ou freiner tous ces effets néfastes. Ainsi, pour atteindre cet objectif « à triples dividendes » (société – environnement – économie), il faut qu’il y ait un équilibre entre d’un côté, la quantité de pollution dans l’atmosphère et la capacité des puis naturels à l’absorber, et d’un autre côté, entre l’extraction de ressources naturelles renouvelables et leur renouvellement. Pour terminer, cette citation de Cornelio Sommaruga, Président du Comité international de la Croix-Rouge résume bien la vision de ce post, « Il n’y a pas de fatalité. Nous pouvons, j’en ai l’intime conviction, opposer au pessimisme de l’intelligence, l’optimisme de la volonté. Car il ne s’agit plus de rêver d’un monde meilleur. Il faut y œuvrer ».

Monday, February 20, 2006

La Tunisie et le Protocole de Kyoto: Partie 2.

Suite du post du 16-12-05.

Le Protocole de Kyoto, qui fixe des objectifs chiffrés de réduction de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés, est entré en vigueur le 16 février 2005. La majorité des pays signataires ont ratifié le Protocol. Qu’en est-il de l’application réelle des directives de Kyoto? Ou en sommes-nous en 2006? Tout d’abord, situons – historiquement - la Tunisie dans ce contexte. En 2001, la Tunisie à soumis sa communication initiale à la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC). En 2002, dans le cadre du projet PNUD-GEF (Programme des Nations Unies pour le Développement) de renforcement des capacités des pays du Maghreb dans le domaine des changements climatiques, la Tunisie a soumis un rapport sur ses futures stratégies environnementales. Le document vise à développer 8 axes énergétiques à savoir le développement (i) de la Cogénération, (ii) des Entreprises de Services Énergétiques (ESE), (iii) de l’énergie éolienne (iv) du biogaz, (v) du Chauffage solaire de l’eau, (vi) des centrales de fret pour la rationalisation de l’utilisation de l’énergie dans le transport de marchandises, (vii) de l’éclairage public efficace et (viii) de la promotion des lampes à basse consommation. En 2003, la Tunisie a présenté 47 différentes stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES); 33 dans le secteur énergétique, 4 dans le secteur agricole, 6 dans le secteur des forets et 4 dans la gestion des déchets. Le potentiel de réduction total de tous ces projets pour la période 2002-2020 s’élève à 240 MTECO2 (Mega tonne de CO2 équivalent). En 2004, l’Agence Nationale des Énergies Renouvelables (ANER) à travers le Centre d’Information sur l’Énergie Durable et l’Environnement (CIEDE) a dévoilé sa stratégie de mise en œuvre du protocole. Le CIEDE préconise d’utiliser une stratégie à 4 volets : sensibilisation, éducation, formation et information. Au courant la même année, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) spécifie que 60% des projets préconisés en 2003 (voir paragraphe précédent) peuvent être réalisé avec de petits projets de mécanisme de développement propre - CDM (Clean developement mechanism). Le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) de son côté a identifié 10 projets potentiels de CDM en Tunisie se répartissant ainsi : 6 pour les énergies renouvelables, 3 pour la demande et l’offre d’énergie et 1 pour la substitution des énergies :

  • Énergie éolienne à Metline
  • Énergie éolienne à Talah
  • Génération d’électricité
  • Chauffage solaire pour le secteur résidentiel
  • Chauffage solaire pour le secteur hôtelier
  • Efficacité énergétique pour le secteur de l’éclairage public
  • Utilisation du gaz naturel liquéfié (GPL)

En 2005 – et à notre connaissance - la Tunisie a conclu deux MOU (Memorandum Of Understanding) en partenariat avec le Canada et l’Autriche. En outre, un accord avec la Banque Mondiale est en cours de finalisation. Cet accord permettre de financer trois projets de CDM à savoir :

  • Captage et nettoyage du méthane dans la décharge contrôlée du Grand Tunis. Objectif : contrôler l’émission de 4,7 millions de tonnes équivalent CO2 sur une période de 10 ans allant de 2006 à 2015;
  • Captage et nettoyage du méthane dans les décharges municipales contrôlées. Objectif : contrôler l’émission de 4,9 millions de tonnes équivalent CO2 sur une période de 10 ans allant de 2007 à 2016 ;
  • Réduction des émissions d’oxyde nitreux (N2O) dans les unités de fabrication d’acide nitrique. Objectif : contrôler l’émission de 1,8 millions de tonnes équivalent CO2 sur la période 2006-2015.

Sur un autre plan, en février 2005, pour mettre l’emphase sur l’entrée en vigueur du protocole, différents organismes et institutions Tunisiens ont organisé diverses activités de sensibilisation :

  • Ministère de l’environnement et du développement durable : Date : 16/02/2005 Lieu : Centre International de Technologies de l’Environnementales de Tunis Sujet : information sur l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto et le mécanisme de développement propre (CDM)
  • Association Tunisienne des Changements Climatiques et du Développement Durable (2C2D) Date : 25/02/2005 Lieu : la cité des sciences à Tunis Sujet : journée d’information sur « le protocole de Kyoto: première étape d’un processus à long terme »

Enfin à Montréal en Novembre 2005; 70 ministres et 10 mille participants parmi les représentants des gouvernements, des organisations internationales et de la société civile, se sont réunies dans le cadre de la 11ème réunion des Parties contractantes de la convention-cadre des changements climatiques. La Tunisie a participé à cette réunion avec une importante délégation.

Récapitulons, le cadre international est maintenant en place et les différentes Parties commencent à appliquer les directives de Kyoto. Au niveau de la Tunisie, comme mentionné plus haut, tout est mis en place pour qu’on participe activement dans le processus de Kyoto à travers le mécanisme de développement propre (CDM) et les différentes stratégies environnementales « locales ». La réussite de notre pays sera une réussite qui découle de ces deux niveaux : la politique environnementale tunisienne et la prise de conscience environnementale des citoyens. Le secteur de l’environnement est en pleine expansion en Tunisie. Notre pays a une stratégie environnementale et des objectifs environnementaux clairs. Cependant, nous devons passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne le recyclage. La Tunisie a déjà quelques projets pilote dans la ville de Tunis, nous devons élargir ces projets au niveau de toutes les villes et surtout encourager les gens à recycler. A un niveau plus micro, c'est-à-dire au niveau des citoyens, nous devons redoubler d’effort en terme d’éducation environnementale pour encourager nos concitoyens à avoir un style de vie « soutenable », « durable », ou « pro-environnemental ».

En somme, comme l’a dit John F. Kennedy « ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays ». « Ask not what your country can do for you--ask what you can do for your country. »

Saturday, February 18, 2006

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Commenter nos articles est essentiel au succés de KEN. Si vous aimeriez poster un commentaire mais n'êtes pas certain de la procédure à suivre, référez vous SVP à notre tutorial en français (voir figure) qui vous donnera une explication étape par étape. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contact par email à elkhadra@gmail.com.

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Wednesday, February 15, 2006

Revue de Presse Fevrier 2006.

Du nouveau à KEN! On publiera dorénavant quelques dépêches ou revues de presse reliées à toute activité Environnementale dans notre pays. Vous pouvez nous soumettre vos articles par email à : elkhadra@gmail.com
Point de vue: Il est aujourd'hui essentiel d'intégrer une dimension environnementale à la gestion quotidienne de nos entreprises. La détérioration de l'environnement au cours des dernières décennies remet en cause un système économique qui pousse à une surconsommation de produits et de ressources énergétiques au détriment de différents écosystèmes. De ce fait, la gestion des entreprises s'en trouve modifiée. En effet, les décideurs ont compris que la pérennité de leurs entreprises dépendait de leur capacité à intégrer cette dimension environnementale.
Il est clair que la Tunisie a accompli d'importants progrès dans le domaine environnementale i.e. adhésion au Protocol de Kyoto et mise en place de divers projets environnementaux (voir par exemple les posts du 13-02-06 et du 08-02-06). Un autre bon exemple c’est la publication de divers guides sur le développement durable. Le but ultime des guides est de fournir des outils fonctionnels aidant à la prise de décision dans les secteurs concernés. D’un autre côté, la mise en place du nouveau site web (les pages vertes tunisiennes) sert comme référence au secteur privé environnemental Tunisien.
Ceci dit, beaucoup de chemin reste à faire; conscience environnementale, promotion de l’environnement en tant que bien public pour tous les tunisiens, et finalement la gestion des déchets.
Pour plus de détails : Articles parus dans le journal LaPresse Publication de guides en matière de développement durdable Les pages vertes tunisiennes Articles parus dans le journal le Temps La Tunisie de moins en mois verte! Nouveaux guides en matière de développement durable La Tunisie malade de ses déchets Article paru dans le journal Tunis Hebdo La Tunisie au bureau de la Convention de Barcelone

Monday, February 13, 2006

Electricity based projects.

It is clear that nowadays one of the major environmental problems that we’re facing is an energy related problem. Indeed, Article 2 of the Kyoto protocol emphasizes:
  • the importance of energy efficiency (Article 2/ 1-a-i),
  • development and promotion of new renewable forms of energy (Article 2/ 1-a-iv).
Tunisia is collaborating with Annex I countries (mainly developed countries) in different energy related fields. One of these fields is the Technology collaboration for appliances. A practical application is to upgrade refrigerator manufacturing plants. Notice that there are twelve plants manufacturing refrigerators in Tunisia. Most of them are simply assembling kits delivered by foreign countries’ manufacturers while others produce original appliances with their own design using diverse components available on the world market. Knowing that Tunisia has a population of 9.8 million people with a 1.1% annual population growth rate, we should expect an increase in energy consumption. Indeed, Tunisia had 6.8% annual growth in electricity demand since 1980, of which 25% was consumed in the residential sector. Refrigerators consume as much as 40% of the latter. This consumption could quadruple by 2030. Tunisia’s recent improvement in energy efficiency of its cold appliances market has benefited consumers and enhanced the industry’s competitiveness. This is still an on going process. Indeed, Tunisia has an agreement for free trade with Europe coming into force in 2008. This process will probably initiate major changes in the sector.
Having said that, the second collaboration field is related to renewable energies. In its 10th Plan (2003-2007), Tunisia has focused on the development of On-grid Wind Electricity as a renewable source of energy. The ANER is in charge to execute the project. The objective of the Full Project is to target both large-scale on-grid production of wind energy and small-scale off-grid production units in remote rural settings. Tunisia has also announced the future installation of an additional 200MW on-grid wind power plant within its 11th plan (2008-2011), thus adopting a long-term program approach in order to maximize private sector participation on a self-sustaining commercial basis. The benefits of the above capacity increases could be substantial to the country, stimulating to the wind power industry and the global environment, but only if accompanied with targeted foreign direct investments (FDI) to drive-in the expected private sector capital and technical "know-how".

Friday, February 10, 2006

Voitures et Pollution.

«On la pille, la maltraite et la souille sans vergogne depuis des millénaires. Terre d'abondance, notre planète bleue s'épuise et étouffe.” Le devoir.
La décennie 90 a été la plus chaude des 150 dernières années, suivie de près par les années 2002, 2003 et 2004 (voir graphique). Les facteurs naturels ne peuvent à eux seuls expliquer le réchauffement de la planète. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) confirme l'influence de l'homme sur le climat, hypothèse rejeté officiellement par les État Unis. Aussi, la température moyenne mondiale ne cesse d’augmenter rapidement depuis le siècle dernier (0,6 degré au 20ème siècle, voir graphique). Ceci a de nombreuses répercussions.
Une grande partie du réchauffement observé ces dernières années provient de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre par les activités humaines, au premier rang desquelles se trouvent les transports. Alors que le taux de motorisation des pays occidentaux continue de progresser depuis 1990, il explose dans les pays en voie de développement, en particulier en Chine et en Inde (Taux de motorisation = nombre de véhicules particuliers possédés par les ménages divisé par le nombre de ménages. On obtient ainsi le nombre moyen de véhicules particuliers possédés par les ménages). Le taux de motorisation chinois a ainsi été multiplié par trois entre 1990 et 2003 et celui de l'Inde également par trois entre 1985 et 2002. En 2005, il est possible d’estimer le nombre total de voitures individuelles à environ 880 millions d’unités. Le premier milliard d'automobiles sera donc atteint probablement avant 2010. Plus de donnée sur la pollution des voitures.
Selon la mission économique de l'ambassade France à Tunis, malgré un taux d’équipement des ménages en automobile de 21% en 2004, la Tunisie, avec ses 9,9 millions d’habitants, reste un marché restreint. Néanmoins, la hausse du niveau de vie et les facilités de crédit tendent à favoriser l’accroissement du parc automobile tunisien. En 2004, le niveau des ventes de véhicules neufs était de 29 250 unités. Le parc automobile tunisien est actuellement de 1 100 000. Le taux de croissance annuel moyen du parc automobile est de 5,84% sur la période 2001 à 2004. Durant le même laps de temps, la croissance annuelle moyenne du PIB a été de 4,5%. Quelles sont les solutions pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre tel que le CO2 de votre véhicule? - Utiliser les transports en commun, co-voiturage, vélo, etc. - Réglez votre moteur essence : un moteur mal réglé consomme, pollue et s'use plus vite. Un "gros" entretien tous les 30 000 km suffit. - Réglez votre moteur diesel : Le diesel nécessite impérativement un entretien important vers les 100 000 km. - Utilisez des additifs : On voit aujourd'hui en centre-auto et chez tous les garagistes des additifs spéciaux permettant d'abaisser les taux de fumées et de pollution. Ces remèdes fonctionnent, mais pas bien longtemps et ne remplacent pas les réglages. - Passez le contrôle technique.

Monday, February 06, 2006

Renewable energy in Tunisia / Énergies renouvelables en Tunisie.

Un post en français suit / a French Post will follow This is a follow-up to the two previous posts. Two years ago I read the “ecology of commerce” and saw “the corporation”… It was quiet a shock! If we don’t consume in a sustainable way and promote sustainable business practices, sooner or later we’ll pay the cost. Indeed, the gap between the natural world and our commercial lives has become too wide. Business believes that if it doesn't continue to grow, it will destroy itself while ecologists believe that if business continues its endless expansion it will destroy the world around it. This will lead to the tragedy of the common. Business faces three main issues: what it takes (harmful utilization of natural resources), what it makes (excessive amounts of pollutants it produces/ excessive energy it consumes), and what it wastes (extraordinary wastes it leaves behind). Potential solutions could be energy efficiency, renewable energies, and recycling. Tunisia invested in both recycling and renewable energy. Currently, the energy sector accounts for approximately 5 % of the GDP of the country and less than 7 % of the total national exports. The Tunisian authorities have engaged in an energy policy that is compatible with sustainable development. This gave rise to the following sustainable energy strategy: - Enhancing awareness raising and information; - Setting out the appropriate legal framework to encourage the private sector to invest in the field of energy efficiency; - Involving the public sector in making profitable use of the energy efficiency potential; - Mobilizing the financial resources necessary to the development of the sector; - Building local capacities and providing support to research and development programs. Above all, consumers need to adhere to these initiatives at different levels. As mentioned in previous posts, it is a social problem. Education is a first step, taking action and implementing such actions is the second and most important step! I do believe that micro-strategies (at the consumer level) are very effective and efficient! As mentioned by Rym in the previous post, ecotourism is an interesting and sustainable solution! Sustainable transportation is another one! You’re welcome to send us eco-suggestions that you believe might help our country reach a new ecological standard! Ceci est un suivi au deux précédents posts. Il y a deux ans de cela, j’ai lu “the ecology of commerce” et vu “la corporation”… c’était un choc! Si nous ne consommons pas d’une façon durable et si nous n’essayons pas de promouvoir des pratiques soutenables au sein de nos entreprises, tôt ou tard nous allons payer le prix fort. En effet, le gap entre la Nature et l’Entreprise ne fait que s’agrandir. Les compagnies pensent que la croissance est le mot d’ordre alors que les écologistes prônent le contraire. Cela donnera lieu à la tragédie des communs. Les compagnies font faces à trois problématiques: ce qu’elles consomment (surexploitation des ressources naturelles), ce qu’elles produisent (émissions de gaz à effet de serre et donc pollution), et ce qu’elles gaspillent en déchets (tous types de déchets). Il y a deux solutions potentielles à ces problèmes : efficacité énergétique, énergies renouvelables et recyclage. Le secteur énergétique tunisien représente environ 5% du PIB et moins de 7% des exportations. Les autorités tunisiennes se sont engagées dans une politique énergétique compatible avec le développement durable. En effet, ceux-ci sont les axes majeurs de cette stratégie énergétique durable: - Accroitre la prise de conscience, - Mettre en place le cadre légal approprié pour encourager le secteur privé à investir dans l’efficacité énergétique, - Encourager le secteur public à utiliser les sources d’énergies efficaces, - Mobiliser les ressources financières nécessaires au développement du secteur énergétique, - Développer les capacités locales et soutenir la recherche et le développement. Ceci étant, les consommateurs doivent prendre des initiatives à différents niveaux. Comme mentionné dans les autres postes, ceci est problème social. Éduqué est la première étape, passer à l’action en est la deuxième. Je crois fermement que les micro-stratégies sont effectives et efficientes! Rym a mentionné l’éco-tourisme qui est une solution non seulement intéressante mais aussi durable; le transport durable en est une autre. Nous vous invitons à nous envoyer des éco-suggestions qui pourraient aider notre pays à avoir de nouveaux standards écologiques.

Thursday, February 02, 2006

Richesse du monde, pauvreté des nations.

Dans « richesse du monde, pauvreté des nations », Cohen (1997) met en évidence les destins opposés, pour ne pas dire antagonistes, des pays du tiers-monde et des pays industrialisés. On parle de plus en plus de sociétés inégalitaires. Ce phénomène inégalitaire se produit au sein de chaque société, de chaque groupe socioculturel et de chaque tranche d'âge. C'est la grande caractéristique du néocapitalisme : c’est la fin de l’équité sociale. De plus, pauvreté rime – indirectement - avec enjeux économiques qui à leurs tour donnent lieu à de nouveaux problèmes socio-environnementaux. En effet, la croissance économique et démographique des derniers siècles est en train d’ébranler l’équilibre fragile qui existe dans notre système climatique. Idéalement, la prospérité économique ne doit entraîner ni un malaise social ni environnemental. Seule une société unie sera en mesure de répartir équitablement les biens économiques, de préserver les valeurs sociales et de faire une utilisation modérée des ressources naturelles. Le développement durable suppose donc l’existence d’une synchronisation entre les activités de trois volets distincts à savoir l’environnemental, l’économique et le social. Sous cette configuration, le mode de développement recherché doit être à la fois équitable, viable et vivable. Ainsi, ce modèle multi-sphères tente de concilier l’efficacité économique, le progrès social et la préservation des écosystèmes ; en un mot il doit être durable.

Wednesday, February 01, 2006

On peut changer les choses! / We can change things!

An English post will follow: Le débat sur l’Environnement et le développement durable a été toujours focalisé sur deux axes: l’intervention de l’État pour réguler l’économie et limiter l’effet de la pollution, et l’action des consommateurs. Au niveau de l’État, la Tunisie a déjà signé le protocole de Kyoto (voir le post publié en Janvier). Au niveau des citoyens, c’est un débat philosophique auquel nous faisons face : « comportement altruiste » ou « comportement égoïste ». Il est certain que nous sommes à l’origine d’une grande partie de la Pollution dans notre pays. Par conséquent, la solution est entre nos mains. Cependant, Sommes-nous prêt à délaisser un style de vie non-altruiste pour donner la chance aux générations futures de vivre dans le même Environnement que le notre? Pour finir j’ai trouvé ces deux citations que je trouve assez intéressantes. “The standard of today’s Environmental Stewardship will determine the quality of tomorrow’s living world. It will be our children’s children who will best measure our success.The Nature Trust. “The principle of liberty and equality, if coupled with mere selfishness, will make men only devils, each trying to be independent that he may fight only for his own interest. And here is the need of religion and its power, to bring in the principle of benevolence and love to men.” John Randolph. The debate over the Environment and sustainability has always been targeted toward two main axes: the role of the regulator in managing the economy; hence limiting negative effects of Pollution, and citizen actions toward a socially responsible way of living. At the regulator level, Tunisia has already signed the Kyoto protocol (cf. January post). At the consumer level, it is a kind of philosophical debate that we’re dealing with: « altruistic behaviors » vs « selfish behaviors ». It is quiet obvious that we have to make choices and decisions to change our lifestyles. However, are we ready to switch to an altruistic behavior thus giving future generations the opportunity to live in a healthy Environment? I found two interesting quotes (listed above in this post).