Thursday, February 02, 2006

Richesse du monde, pauvreté des nations.

Dans « richesse du monde, pauvreté des nations », Cohen (1997) met en évidence les destins opposés, pour ne pas dire antagonistes, des pays du tiers-monde et des pays industrialisés. On parle de plus en plus de sociétés inégalitaires. Ce phénomène inégalitaire se produit au sein de chaque société, de chaque groupe socioculturel et de chaque tranche d'âge. C'est la grande caractéristique du néocapitalisme : c’est la fin de l’équité sociale. De plus, pauvreté rime – indirectement - avec enjeux économiques qui à leurs tour donnent lieu à de nouveaux problèmes socio-environnementaux. En effet, la croissance économique et démographique des derniers siècles est en train d’ébranler l’équilibre fragile qui existe dans notre système climatique. Idéalement, la prospérité économique ne doit entraîner ni un malaise social ni environnemental. Seule une société unie sera en mesure de répartir équitablement les biens économiques, de préserver les valeurs sociales et de faire une utilisation modérée des ressources naturelles. Le développement durable suppose donc l’existence d’une synchronisation entre les activités de trois volets distincts à savoir l’environnemental, l’économique et le social. Sous cette configuration, le mode de développement recherché doit être à la fois équitable, viable et vivable. Ainsi, ce modèle multi-sphères tente de concilier l’efficacité économique, le progrès social et la préservation des écosystèmes ; en un mot il doit être durable.